Combiner méthodes quantitatives et qualitatives pour l'analyse de groupes sociaux spécifiques

Présentation

Comment peut-on croiser une analyse quantitative fondée sur une enquête ou des fichiers administratifs avec des entretiens réalisés auprès de personnes présentes dans ces bases de données ? Cette situation se retrouve en particulier lorsque l’objet de recherche est un groupe social spécifique, tel que les "élites". On peut alors disposer de données chiffrées, identifiables ou non, et interroger par entretien certaines personnes dont on sait qu’elles appartiennent à ce groupe (et donc à la base de données dont on dispose).

L’analyse croisée de l’information disponible dans les données quantitatives et de celle recueillie dans les entretiens peut permettre d’approfondir la compréhension de certains phénomènes ou comportements. Peut-on alors s’appuyer sur les données quantitatives pour préparer les entretiens ? Comment exploiter les données chiffrées à partir des entretiens réalisés ? Ou encore comment relire les entretiens à la lumière des données chiffrées ?

Interventions :

Qui sont les "illustres inconnus" au sein des "top economists" ? L'enquête qualitative au secours des incongruités révélées par la prosopographie et l'analyse géométrique de données

• Pierre Fray, ENS Paris-Saclay, IDHES
• Arthur Jatteau, Université de Lille, Clersé

Ficelles de l’enquête par méthodes mixtes en Eurocratie. Suivre des économistes

• Pierre Alayrac, European University Institute, CMH

Discussion : Carole Bachelot, Université de Lille, CERAPS

La participation en ligne est ouverte aux personnes ne faisant pas partie de l'Université de Lille.